Japanification
Un sujet d’actualité que parcourt cette video du Financial Times à la marge de la dernière rencontre de l’American Economic Association.
Une étude de cas
Le terme fait référence à une période de boom économique suivie d’une contraction tenace et d’une inflation inexistante. L’économie japonaise, et avec elle de nombreuses tentatives de politiques économiques plus ou moins efficaces, font office de véritable étude de cas tant les symptômes sont à présent partagés par le reste du monde industrialisé.
A quelques nuances près cependant : si la croissance occidentale est globalement plus forte que celle du Japon, sa répartition laisse à désirer: la classe moyenne américaine vit probablement ‘moins bien’ que celle du Japon. Une situation que les autorités économiques sont obligées d’intégrer dans leurs réflexions tant les conséquence sociales et politiques s’avèrent contre-productives.
Si l’on s’intéresse beaucoup aux effets de la japanification pourtant, ne faudrait-il pas commencer par le commencement et revenir sur ses causes, en particulier les excès de crédit qui l’ont précédée ?
Vers une croissance plus robuste?
Ainsi formulée, la question de la japanification ne consisterait plus à savoir quel niveau de stimulation, de dette ou de crédit supplémentaire serait nécessaire pour retrouver la croissance et l’inflation d’antan, mais plutôt comment distribuer la richesse dans un environnement de contraction de crédit synonyme de croissance et d’inflation … différentes.
Pourquoi ne pas simplement inverser la question de la japanification: et si la contraction du crédit était moins un problème qu’une solution?
Comme par exemple l’opportunité de mieux répartir une croissance plus robuste …